Apremont autrefois

  Un village de carriers et de mariniers 
      Dans les nombreuses carrières à ciel ouvert d’Apremont (jusqu’à 6 furent exploitées), on extrayait ce calcaire tendre, lisse et doré, d’un beau grain propice à la sculpture, qui était ensuite acheminé sur des bateaux à fond plat sur l’Allier et la Loire par les mariniers. C’est ainsi que de nombreux édifices de renom tels que les châteaux de Chambord et de Blois, l’abbaye de Saint Benoît sur Loire ou la cathédrale d’Orléans sont en partie construits avec la pierre d’Apremont. 
    La maison des mariniers signale encore l’emplacement de l’ancien port où les pierres de taille étaient embarquées vers leur destination. 
 
Eugène Schneider : une passion au service d’Apremont
    L’unité architecturale d’Apremont, nous la devons à Eugène Schneider II, puissant maître des forges du Creusot, qui en épousant Antoinette de Saint Sauveur, fille des propriétaires du château, se passionne pour le site, achète les maisons du village et dans les années 30, avec l’architecte, Monsieur de Galéa, les restaure dans le style médiéval berrichon.